Nous sommes déjà début juillet, l’été a commencé il y a un peu plus de dix jours. Les plus chanceux et chanceuses d’entre vous sont déjà en vacances mais la plupart doit encore être en train de peaufiner anxieusement l’organisation de leur semaine de vacances, à coups de nuits blanches sur Booking.com et de post-it bariolés sur le Guide du Routard. Pas de panique, me voilà pour vous donner un coup de main en vous présentant un nouvel article sur les vacances au Maroc ! L’an dernier, j’avais publié un billet pour conseiller ceux qui souhaitaient voyager au Maroc en été, consacré à la moitié sud du pays. N’hésitez pas à retourner y jeter un œil, tout y est encore parfaitement d’actualité ! Cet article se présente comme la suite de l’article publié l’an passé. Il concerne cette fois-ci la moitié nord du pays, en pratique les régions situées au nord d’une ligne passant par Marrakech et Essaouira.
[ Les rues bleues de Chefchaouen par Azul de Metileno, sur Flickr ]
Le Maroc a déjà depuis longtemps conquis le cœur des touristes mais la plupart préfèrent découvrir ce merveilleux pays en avril ou durant les vacances de noël. Pour cause, beaucoup appréhendent les chaleurs réputées dantesques du Maroc en plein été. Cette peur n’est pas totalement injustifiée. A Marrakech en plein été, le mercure peut en effet allègrement flirter avec les 48°C, et la remarque peut être généralisée à une bonne partie des plaines intérieures, sans parler du désert … Néanmoins, sachez qu’il existe quantité de solutions et de destinations permettant de découvrir le Maroc aux mois de juillet et d’août dans des conditions agréables ! C’est même la période propice pour découvrir ou redécouvrir le pays différemment.
De Safi à Azemmour : cités et plages de l’Atlantique
Safi est une grande ville côtière située à une centaine de kilomètres au nord d’Essaouira. Cette très ancienne ville, jadis fleuron de la présence portugaise au Maroc, est aujourd’hui un peu assoupie. Elle permet de découvrir loin des cohortes de touristes l’âme du Maroc dans une médina pleine de charme bien qu’un peu décrépie, et surtout d’acheter de la poterie, spécialité de la ville. La ville est actuellement en pleine transformation, la petite plage au nord du port devant être agrandie et le port industriel devant être déplacé loin du centre-ville, pour être remplacé par un port de plaisance et rendre son attractivité à la corniche. A visiter : le Qasr El Bahr, ou Château de la Mer, principal vestige de la présence portugaise passée dans la ville, ou encore l’ancienne cathédrale longtemps convertie en hammam.
[ Le savoir-faire des potiers de Safi par Dirk Huijsson, sur Flickr ]
Il est possible de loger à Safi même, dans un des riads de la vieille ville, ou de loger 40 km au nord, à Oualidia, station balnéaire dominant une belle lagune où estivent de nombreux Casablancais et Marrakchis. L’ambiance est sympathique et assez simple. Attention, les huîtres de la lagune ne doivent pas être consommées en été ! S’il fallait ne retenir qu’une seule adresse, ce serait le Dar El Beldi, une belle maison d’hôtes décorée avec goût par ses tenanciers français. Entre Oualidia et Casablanca, les plages sont nombreuses, parfois bondées, parfois plus tranquilles. Mentionnons celles, du sud au nord, de Oulad Aissa, de Sidi Abd (familiale), de Sidi Bouzid (pleine à craquer en été), d’El Jadida, d’al-Haouzia, de Sidi Rahal et de Dar Bouazza. Dans le secteur, l’eau est partout froide, même au plus fort de la saison estivale. C’est l’Atlantique dans toute sa splendeur ! Ces stations sont l’occasion idéale de découvrir la manière dont la jeunesse marocaine profite de l’été. Pour ceux qui sont à la recherche d’une adresse d’exception, le Mazagan Beach Resort est l’endroit où aller. Ce récent complexe hôtelier fantastiquement aménagé est un éden de luxe donnant sur la plage d’El Haouzia, entre El Jadida et Azemmour, dôté d’une incroyable piscine, d’un golf et d’un casino. Il est possible dans le secteur de combiner bronzette et tourisme culturel, en découvrant El Jadida.
[ Oualidia et sa lagune par Peter Seibt, sur Flickr ]
El Jadida fait partie de ces villes côtières qui s’anime en été. On y vient pour flâner dans sa médina à l’atmosphère authentique, où l’on vend tout dans une ambiance bruyante et populaire, pour découvrir sa belle citadelle portugaise, qui ne fut prise qu’au XVIIIe siècle et qui est classée à l’UNESCO (la citerne d’eau de la citadelle est un lieu magique où de nombreux tournages ont eu lieu), pour déguster des grillades de poisson près du port ou encore pour se baigner dans sa belle et large plage. Parmi les meilleures solutions d’hébergement de la ville, on retiendra :
- En médina, la chambre d’hôtes la plus réputée est le Riad Soleil d’Orient, un hâvre de paix dont le patio arboré et les chambres tirées à quatre épingles tranchent avec le tumulte ambiant de la médina.
- Dans la cité portugaise, L’Iglesia d’El Jadida permettera une luxueuse plongée dans cette partie de la ville hors du temps.
Autre option fort intéressante pour le tourisme culturel : Azemmour, située à une vingtaine de kilomètre au nord-est d’El Jadida. Sa médina, elle aussi un peu défraîchie, conserve un cachet certain avec son association de blanc et de bleu. Le charme de la médina tient à sa situation, accrochée une falaise le long de l’Oum Er-Rabiâa. Pour profiter de cette situation exceptionnelle, l’adresse à retenir est incontestablement l’hôtel Oum Errebia, dont les chambres raffinées et la terrasse disposent d’une vue exceptionnelle sur le fleuve. Bon à savoir : durant la première quinzaine d’août a lieu à El Jadida et Azemmour le Festival Jawhara qui réunit, dans une ambiance populaire, quelques têtes d’affiches de la musique marocaine. D’Azemmour, on gagne facilement Casablanca.
[ La citerne Portuguaise – El Jadida par Kathy Adams Clark, sur Flickr ]
Les métropoles de Casablanca et Rabat
Les métropoles de Casablanca et Rabat, ainsi que les plages situées entre les deux, sont bondées et le climat n’est pas nécessairement des plus agréables en été. Néanmoins, ces deux villes recèlent de véritables pépites qui n’attendent que d’être découverte et estimées à leur juste valeur ! On peut aussi s’adonner aux plaisirs coupables du shopping dans les malls, qui poussent comme des champignons à Casablanca (le plus grand étant à l’heure actuelle le Morocco Mall), ou se mettre en quête des immeubles Art Deco qui font la fierté des Casablancais. Si la plupart des enseignes sont bien connues des lectrices françaises, d’autres sont plus originales. L’attraction touristique la plus intéressante de Casablanca est sans conteste l’imposante Mosquée Hassan II, la mosquée dotée du plus haut minaret au monde. C’est aussi la seule mosquée du pays visitable par les non-musulmans. Inaugurée en 1993, elle est un concentré de savoir-faire artisanal marocain. C’est sans conteste un incontournable de la ville ! Enfin à Casablanca, l’ambiance grisante de la vie nocturne de la ville saura séduire les amateurs de fête et de bonne chair.
[ La Mosquée Hassan II et son esplanade par Daniel Cheong, sur Flickr ]
A 100 kilomètres de Casablanca, Rabat est la capitale du pays, et ce depuis l’époque coloniale. Elle et sa jumelle Salé, en fait sa rivale située de l’autre côté de l’Oued Bouregreg, comptent deux jolies médinas. Celle de Rabat se déroule le long de la rue des Consuls, et compte de belles possibilités d’achat d’artisanat, notamment de céramiques de Salé, spécialité plusieurs fois séculaire. Attenante à la médina se trouve la Kasbah des Oudayas, un bel ensemble urbain d’atmosphère andalouse bâti sur un éperon rocheux à l’embouchure du fleuve joliment agrémenté de jardins. Dans la médina de Rabat, l’offre d’hébergement en riad est pléthorique et de qualité :
- Pour un prix abordable, le Riad El Bir propose de très belles prestations avec son beau patio aux pierres apparentes.
- Dans une veine marocaine design (ambiance luxe, calme et volupté), optez pour le magnifique Riad Zyo.
Mais le principal attrait touristique de la capitale réside dans son centre-ville aéré, que l’on découvre en tramway, et dans le site archéologique de Chellah, dissimulé dans des jardins surplombant les rives du Bouregreg, où l’on peut contempler des vestiges romains et islamiques. Autre centre d’intérêt : la Tour Hassan, minaret d’époque almohade demeuré inachevé, dominant une esplanade et faisant face au mausolée où reposent les dépouilles de Mohammed V et Hassan II. Si vous venez accompagné(e) d’enfants, vous pourrez également découvrir le zoo de Temara récemment rénové ou encore les Jardins Exotiques de Sidi Bouknadel situés à la limite nord de Salé. En tant que capitale, ayez également en tête que Rabat est aussi une ville où la vie culturelle est riche.
[ Le promontoire des Oudayas depuis le Bouregreg par Ziri Ouchen, sur Flickr ]
[ Chellah, où les ruines de l’antique Sala s’étendent devant la nécropole mérinide par Roba 66, sur Flickr ]
Au nord de Rabat, il existe de belles plages comme celle de Mehdia, à l’embouchure de l’Oued Sebou, et surtout Moulay Bousselham, une station balnéaire où se trouve une jolie lagune, la Merja Zerga fréquentée par les estivants Rbatis, Fassis et Meknassis. Dans la région, il existe de jolies villes comme Asilah, une médina proche par l’atmosphère de celle d’Essaouira, havre de paix prisé des artistes.
[ Le soleil se couche sur la plage de Mehdia par mhamed boualem, sur Flickr ]
Les cédraies du Moyen-Atlas
Dans le centre du pays, il fait à peine moins chaud à Fès et Meknès qu’à Marrakech. Pour les moins effrayés par la chaleur, ces deux villes toutefois un peu moins pleines que durant les autres saisons et les prix des solutions d’hébergements peuvent dès lors s’avérer intéressants. Comme depuis Marrakech, il est possible de fuir la chaleur de la plaine en allant trouver refuge en montagne. Le Moyen-Atlas, accessible en une heure depuis Fès et Meknès, comporte de superbes forêts de cèdres ombragées et fraîches où vous pourrez vous laisser taquiner par les singes magots ou macaques de Barbarie. Une option originale pour ceux qui souhaitent voyager au Maroc en été. Ifrane, la station la plus joliment aménagée, vous surprendra par son allure semblable à un village suisse ! Un peu plus au sud, Azrou était autrefois surnommée la Jérusalem de l’Atlas du fait de son importante communauté juive. Avec ses toits pentus en tuile verte, son ambiance de gros bourg berbère et son artisanat, la ville opère sur les visiteurs un charme discret.
[ La nature est généreuse dans le Moyen-Atlas par Soufiane M, sur Flickr ]
A partir de ces deux villes, les possibilités de randonnées sont pour ainsi dire illimitées. N’hésitez pas à vous hasarder hors des sentiers battus, dans les environs d’Aïn Leuh, des sources de l’Oum Er-Rabiâa, des lacs volcaniques, ici appelées dayet et aguelman. Au sud du Moyen-Atlas, Aghbala et El Ksiba permettent une plongée en monde berbère à partir de laquelle il est possible de pousser vers Imilchil. Plus à l’est, les amateurs de nature inviolée pourront découvrir le fantastique Parc national de la Tazekka dans les environs de Taza, où, à défaut de macaques, les touristes les plus patients apercevront les rares spécimens de cerfs de Barbarie et s’adonneront aux joies de la spéléologie. Depuis le Parc national, regagner Fès par les R507 et R504 pour découvrir le massif du Bou Iblane, autre patrie du cèdre de l’Atlas.
[ Un macaque de Barbarie, mascotte des forêts du Moyen-Atlas par Olivier SIMARD, sur Flickr ]
Le Rif et la côte méditerranéenne
L’extrême-nord du pays est sans doute une des régions du pays les plus agréables l’été. Le Rif est une chaîne de montagne densément peuplée s’étirant d’est en ouest et dont l’altitude excède rarement les 2000m. Elle constitue l’ossature de la région. C’est ici qu’est cultivé l’essentiel du cannabis consommé en Europe. Il faut par conséquent y redoubler de prudence et éviter de se perdre hors des sentiers battus, surtout dans la moitié occidentale du Rif. Sachez toutefois que le littoral échappe à ces recommandations de vigilance, les risques étant moindres.
Tanger et Tétouan sont deux grandes villes actuellement en pleine métamorphose. Les deux médinas des deux villes recèlent toutes deux de belles possibilités d’hébergement en riads, et surtout possèdent toutes deux une atmosphère très particulière.
Tanger est désormais la quatrième ville du pays, devant Marrakech. Elle connaît ces dernières années un essor industriel et démographique considérable. La corniche et le vieux port sont en plein réaménagement et d’ici le mois d’août, ils constitueront des lieux d’intérêt touristique majeur. La médina est également en pleine restauration. Elle recèle de véritables joyaux, comme la Kasbah, bastion dominant le Détroit, qui abrite le charmant Dar al-Makhzen et un intéressant Musée des Antiquités, ou encore les mythiques Petit et Grand Socco, marchés animés situés au sud de la vieille ville. Jadis ville des légations étrangères, Tanger abrite quelques surprenantes reliques de cette époque, comme l’église anglicane Saint Andrews auprès de laquelle sont enterrés certains grands noms de la littérature britannique.
Près de Tanger, de belles excursions sont possibles, notamment au cap Spartel où se rencontrent les eaux de la Méditerranée et celles de l’Atlantique, et à Ras Achakar où se trouvent les fameuses Grottes d’Hercule. C’est ici que le demi-Dieu se serait reposé avant d’accomplir le onzième de ses Douze Travaux. D’autres cavités comme la Grotte des Idoles, sont occupées depuis le Néolithique (6éme millénaire avant notre ère). On peut également se baigner dans les environs.
[ Le phare du Cap Spartel (construit en 1864), où se mélangent les eaux de l’Atlantique et de la Méditerranée par Paul Kelly, sur Flickr ]
L’autre grande ville de la région est Tétouan. Elle a été le point de chute des Morisques (Andalous) exilés de Castille aux XVe et XVIe siècles. Avec ses bâtiments blancs et verts, son architecture mauresque et son cachet espagnol, la ville surprend par son charme ! Sans oublier le centre-ville colonial, dans la continuité de la vieille ville, qui a conservé l’aspect des villes provinciales espagnoles d’antan (pour cause, Tétouan était capitale du Maroc espagnol durant la période coloniale). Parmi les maisons d’hôtes de la ville, le Dar Rehla se distingue par ses prestations impeccables, sa décoration raffinée sans être surchargée et son patio aménagé avec goût (le tout à un prix plus que raisonnable). A quelques kilomètres à l’est débute le littoral tétouanais. De Martil à Fnideq se succèdent des stations balnéaires, dont certaines sont assez huppées et avec de belles possibilités d’hébergement en hôtel ou club. La plus récente, Tamuda Bay, est dotée d’une offre en hébergement de luxe des plus prestigieuses. C’est une des régions les mieux aménagées touristiquement du pays. Attention, la fréquentation est extrêmement importante au mois d’août !
[ La place du Palais à Tétouan par Paulo 70, sur Panoramio ]
Au sud-est de Tétouan, la nouvelle Rocade méditerranéenne (RN16) a considérablement facilité l’accès à une côte sauvage, celle du pays ghomara. Les lacets décrits par la route se frayent péniblement un passage le long de ce littoral où la montagne plonge à pic dans l’immensité bleue. Les plages, de galets ou de sable, n’existent qu’à l’embouchure des oueds. Les stations correspondantes sont Oued Laou, Stehat, Targha et El Jebha. Ici, l’ambiance est beaucoup plus paisible et bon-enfant que sur la côte tétouanaise, mais il faut se résoudre à rogner sur le confort. Peu d’hôtels, il va falloir se rabattre sur des locations ou loger chez l’habitant ! La crique d’El Jebha offre de très belles possibilités de randonnées et de baignades. A partir d’El Jebha, la route s’écarte du littoral pour se diriger vers Al Hoceima, et les paysages sont splendides. Avant Al Hoceima, la RP5205 permet de regagner le littoral et d’accéder à la jolie plage de Cala Iris où se trouvent un camping et une très belle plage faisant face à une île. De belles randonnées sont possibles dans les environs, vers Torres de Alcala et son fortin espagnol, et le Peñon de Velez, petite presqu’île espagnole autrefois appelée Badis.
[ Les eaux translucides de la crique secrète d’El Jebha – Littoral rifain par Andrés Leyton, sur Panoramio ]
Depuis Oued Laou, il est possible via la RP4105 de remonter la vallée et d’accéder à une ville semblant tout droit sortie d’un autre monde, appelée Chefchaouen (accessible plus simplement via la N2 depuis Tétouan). Chefchaouen est un must-see du nord du Maroc ! Perdue en pleine montagne, cette onirique ville bleu pastel mérite une mention spéciale. Elle a été fondée à la fin du XVe pour servir de refuge aux Andalous chassés par les Chrétiens de Castille. Avec ses toits en tuile (qermoud) et ses ruelles pentues, la ville évoque bel et bien les villages d’Andalousie. Chefchaouen est un pur ravissement avec sa kasbah, sa place centrale (Uta al-Hammam) et ses dédales qu’on gravit avec émerveillement. Les environs sont verdoyants (la région est parmi les plus généreusement arrosées du pays) mais attention, la culture du kif, omniprésente dans la région impose un certain seuil de prudence ! Chefchaouen regorge de maisons d’hôtes accueillantes et aménagées avec goût. Voici notre sélection :
- Le Lina Ryad & Spa est une structure réputée pour ses prestations luxueuses dans un établissement situé en plein coeur de la vieille ville.
- Le Riad Cherifa est une maison d’hôte flambant neuf présentant lui aussi une décoration des plus soignées, pour des tarifs plus accessibles que la première adresse.
[ Le bleu enchanteur de Chefchaouen par Martino ~ NL, sur Flickr ]
En plein milieu de la côte rifaine, Al Hoceima est une ville de taille moyenne qui grossit considérablement l’été. Malgré la foule, l’ambiance demeure dans l’ensemble agréable et sympathique durant la période. La plage du Quemado, dont l’hôtel est en cours de restauration, est joliment enserrée entre deux falaises et l’ambiance y est familiale et bon-enfant. Pareil pour la plage Cala Bonita. Dans la baie de l’Oued Nekor, face à un îlot occupé par les Espagnols (Peñon de Alhucemas), la plage Sfiha se situe à proximité de quelques hôtels agréables. Mais les plus belles plages du secteur d’Al Hoceima sont peut-être celles de Thala Youssef, Boumehdi et Boussekour, à l’ouest de la ville, exclusives car nichées entre les falaises. Mais attention, elles se méritent ! La bonne adresse à Al Hoceima est sans doute le Paca Casa Alhucemas, un peu à l’écart de la ville, une maison d’hôtes pleine de charme avec accès direct sur une plage et vue directe sur la baie et le Peñon.
Dans les environs de Nador, il y a pour l’instant peu d’attractions touristiques suffisamment valorisées pour valoir le détour. Dans un avenir proche, la réhabilitation de la Marchica, la lagune située au sud de Nador, et l’aménagement du secteur d’Atalayoun, pourrait changer la donne. Mais dès aujourd’hui, il existe au nord de Nador une région pleine de charme appelée le Cap de Trois Fourches, où il est possible d’effectuer de mémorables excursions en voiture. La côte très découpée offre des panoramas splendides. Et au bout de la route sinueuse, vous pourrez, si l’envie vous prend, trouver un peu de repos au phare qui, en pleine Méditerranée, a des allures de bout du monde.
[ Les flamants roses de l’embouchure de la Moulouya par Karim Boumédiene, sur Flickr ]
A l’extrémité nord-est du Maroc, il existe une longue bande littorale délimitée par le Cap de l’eau (Ras El Ma) et la frontière algérienne récemment réaménagée. C’est ici que se trouve la nouvelle station balnéaire de Saïdia, abritant des complexes hôteliers tout confort, un golf et une marina. A proximité, l’embouchure du fleuve Moulouya permet des baignades dans un cadre naturel exceptionnel, classée Site d’intérêt biologique et écologique. Désormais, avec l’amélioration des infrastructures, il est envisageable de passer plusieurs jours dans le secteur en combinant baignade et farniente à Saïdia ou Ras El Ma, tourisme urbain et culturel à Oujda, grande ville abritant une jolie médina récemment restaurée, et tourisme vert, avec une dimension archéologique et spéléologique, en découvrant les monts Beni Snassen et la station de montagne de Tafoughalt. Cette région, L’Oriental, est une destination touristique qui a le vent en poupe !
Pour mieux localiser les lieux et les différents itinéraires présentés dans cet article, j’ai créé une carte sur Google maps, sur laquelle vous pouvez zoomer, vous déplacer et cliquer sur les différents icônes (pour la consulter sur une page à part, cliquez sur l’icône cadre carré en haut à droite de la carte) :
Et vous, avez-vous déjà découvert le Maroc en été ? L’un des spots présentés dans l’article vous tente-t-il ?
N’hésitez pas à visiter ma boutique en ligne :
http://sabrayal.com
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5 Commentaires
magnifique ! ça donne envie d’y aller 🙂
7 juillet 2016 at 21 h 01 minxo
C’est le but, c’est vraiment un pays à découvrir 🙂
10 juillet 2016 at 16 h 51 minSuperbe article et si bien détaillé que ça me donne envie de partir sur le champ direction le Maroc ! Toutes les villes me tentent (je n’ai jamais été au Maroc) mais j’ai une grosse préférence pour Chefchaouen et ses rues bleues !
10 juillet 2016 at 16 h 04 minOh mais j’adore faire la pub pour mon si beau pays. Le Maroc vaut vraiment le détour. C’est un pays aux milles facettes, il ne faut surtout pas s’arrêter à l’image ultra touristique du pays avec ses hits ! Il y’en a pour tous les goûts ! Et oui Chefchaouen est vraiment une perle du Maroc, ses rues bleues sont fantastiques. Il y règne une ambiance bien particulière, difficile à décrire mais impossible à retrouver ailleurs. J’espère que tu auras bientôt la chance de découvrir le Maroc 🙂
11 juillet 2016 at 0 h 10 minCoucou,
5 janvier 2017 at 14 h 25 minJ’adore !! je pars demain… mais si je passe à Casa j’irais voir la Mosquée !!merci !! ensuite nous descendons plutôt vers le sud !! bizzzzzzzz